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 délicates et désinvoltes (bruce & ivy)

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Avatar : Margot Robbie
Harleen Quinzel
Fondatrice & Queen Of Chaos
Harleen Quinzel
MessageSujet: délicates et désinvoltes (bruce & ivy)   délicates et désinvoltes (bruce & ivy) EmptyLun 27 Fév - 22:58


délicates et

désinvoltes
Musique


Bruce Wayne & Poison Ivy


Sa chevelure d'un blond platine s'étendait sur les oreillers. Allongée sur le divan, plongée dans un profond sommeil, perdue dans des songes idylliques, loin de la triste réalité, Harleen dormait les yeux sagement clos. Sans que dans ses pupilles l'on puisse y décerner sa folie, sans que dans son regard translucide, on lise sa fêlure. Celle-ci qui menait même à un brin de raison. Alors, lorsqu'un doux zéphyr s'installa contre sa joue, elle frémit et ouvrit subitement ses yeux turquoise. Elle était réveillée. Dans sa courte robe à paillettes, aux couleurs flamboyantes. Elle en brillait presque. Alors elle saisit ses hauts talons, et y enfonçant ses pieds blancs comme neige, elle se releva en s'agrippant à l'un des bouts de tissu qui s'éraflait sur le côté du canapé. Elle était dans un appartement quelconque que monsieur J lui avait proposé le temps de quelques jours. Le temps de la rejoindre dans ce cauchemar vivant. Et étrangement si l'absence du criminel ne faisait point taire ses battements de coeur insensés, elle s'était habituée à cette solitude. Loin de tout, de sa tunique blanche, des barreaux de métal, des costumes bleu fondé, des pilules effarantes, des expériences d'où elle ressortait tremblante, des bras d'un Joker déraisonnable qui finirait par la jeter sur le sentier battu.  Comme un détritus. Une chair périssable à donner aux rapaces. Harleen saisit son visage, d'entre ses paumes de main tremblantes. Elle hurla. Un cri sourd. De douleur. De désespoir. Il était trop tard pour se révolter, alors en arrachant quelques mèches pâles qui entouraient son visage, elle retira sa robe à strass et se dirigea vers la penderie. Vers son costume d'arlequin qui lui souriait. Celui, le seul, dans lequel elle était comprise. Ce monde fou où elle n'était pas seule. Où les voix qui s'enchaînaient dans son esprit existaient enfin. Qu'importait s'il s'agissait des siennes.

Elle dévala les escaliers, en riant, en s'exclamant, et en chantonnant une romance naïve. Chaque mot de tendresse lui arrachait la gorge. Chaque pensée d'amour faisait tressaillir toute sa poitrine d'une immense secousse. Ivy l'attendait près de la banque, comme il était prévu, tandis que la blonde excentrique se pavanait sur le toit de celle-ci. Harleen ne put contenir un rictus timide en dévisageant la demoiselle. Ivy, ce n'était pas une amie. Pas une confidente, pas une vilaine comme les autres, pas une imbécile, pas une tarée sans pensée. Elle, elle était différente. Avec sa belle chevelure rousse qui cascadait le long de sa colonne vertébrale. Ses prunelles claires qui luisaient au soleil, comme deux graines pleines d'espoir. L'espoir d'un monde meilleur. Pistolets enfouis contre sa poitrine, le maillet sagement dans son dos, et sa fine silhouette camouflée dans les ombres, Harleen faisait puérilement pendre ses jambes frêles du haut des quelques étages. Et, lorsqu'enfin son regard capta celui d'Ivy, elle lui fit un large signe du bras. Rien n'était question de discrétion. Dans toute son élégance, dans toute sa simplicité, elle fit glisser son corps contre le bâtiment grisâtre. Elle se suspendait, accrochée du bout des doigts, les jambes s'élançant avec aisance. Ses prouesses d'acrobate la menèrent jusqu'aux plus hautes fenêtres, où d'une balle de plomb, suivie d'un coup de talon brutal, la vitre explosait. Et Harley Quinn entrait en scène, sautillant parmi les bureaux, brandissant d'une main son maillet gigantesque, de l'autre son pistolet.

" Oh, je vous dérange? On va faire un petit jeu, d'accord? Je n'ai pas entendu? D'ACCORD?! C'est bien. Tout le monde par terre, sauf toi, le rouquin. Ouais, le gringalet. Toi, tu prends ce sac, et vite. Et tu le remplis. Le premier qui parle gagne une balle dans la tête. Je vous conseille de perdre, les chéris. "

Elle ramena contre sa temple le bout du pistolet, d'un air menaçant, le sourire aux lèvres. Car sourire était bien plus effrayant que de frapper. Sourire, ça voulait dire jouer. Et jouer, ça rimait avec gagner lorsqu'on était armé. Enfin, tandis qu'elle grimpait sur les tables de plastique en poussant violemment contre le sol les contrats et stylos, abandonnés sur les bureaux. Tous posés, avant que tout bascule. Sur leur visage déglutissant, la peur. La peur de mourir. Que faire? Les questions se bousculaient dans leurs petits esprits innocents. L'un tenterait certainement de sonner l'alerte, ce n'était sûrement plus la peine. Mais dès lors que la première silhouette fit un mouvement, Harleen éclata de rire. Elle s'avança jusqu'à elle, faisant claquer ses chaussures contre le sol jonché de papiers. Saisissant la chevelure brune de la secrétaire pétrifiée à ce premier contact, elle la força à relever le nez.

" Trésor? Tu voulais vraiment me faire ça? Je suis déçue. Et rancunière. conclut-elle, en appuyant sur la détente. Puis se retournant contre le rouquin qui serrait maladroitement le sac brun rempli de billets à raz-bord, elle reprit en frôlant ses lèvres du bout de l'indexe: Toi, t'es parfait, mon chou. Allonge-toi avec les autres. Maintenant! Vous comptez jusqu'à cent, en fermant les yeux. Prenez-ça comme une partie de cache-cache. Le prochain qui bouge, pan pan! "

Elle criait. Et en criant, elle lâcha un faible sanglot. Un de remords. Le remords d'être devenue cette personne là. Il s'échappa aussitôt qu'elle étreignit davantage son marteau. Elle pleurait, riait, criait, toutes les émotions se bousculaient dans sa tête. Les voix, aussi. Un brouhaha s'emparait de ses pensées. Un brouhaha qu'elle ne pouvait point taire, elle avançait. Elle reprit son souffle, et stoïque courut dans les escaliers à la recherche de sa partenaire de crime. La belle Ivy. Son dernier regard capta toutes les silhouettes allongées, en rang, dans un silence infernal. Celui d'une crainte certaine. Celui du vice qui leur souriait.

Harley Quinn rejoignait, sac sur le dos, maillet dans une main, pistolets coincés dans son costume, son Ivy. La belle plante, et au premier sourire que celle-ci lui accorderait, elle éclaterait d'un rire nouveau. Et son regard enflammerait encore cette ardeur passionnante qui la consumait. Pour l'instant fragile, rien ne pourrait les arrêter.


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Avatar : Luanna Perrez
Poison Ivy
Rose's thorn
Poison Ivy
MessageSujet: Re: délicates et désinvoltes (bruce & ivy)   délicates et désinvoltes (bruce & ivy) EmptyLun 13 Mar - 20:39


Poison Ivy


 
C'est en fin d'après-midi que je me réveillai, seule ou plus ou moins, dans mes pétales qui me recouvraient de toute part. Je suis du genre à faire cela quand le temps est clément et que le temps de photosynthéser arrive.

Enfin passons. Il me fallait me lever. Il me fallait aller défendre mes droits de femme et mes droits d'écologiste. L'argent était une solution facile et les banques en étaient le coffre. Il me fallait pour cela l'aide d'une professionelle.

Et je connaissais la personne parfaite.

Harley Quinn. La reine du crime, selon les dires.

Nous nous étions rencontrés plusieurs fois. Nous avions filtrés dans ce bar privé pour les méchants de Gotham. Même si c'est complétement débile de faire un bar pour les méchants au plein milieu du centre-ville. Bon, il était bien caché, donc aucun risque de se faire griller.MAis, j'appris rapidement que cette demoiselle avait déjà plus ou moins le coeur pris. PAr le joker. Qui la maltraitait.

En tant que féministe, il me fallait la protéger. Et en tant que lesbienne, il me fallait lui prouver que j'étais mieux que ce crétin de clown.

Habillé de ma simple parure de feuilles de lierre, j'avais délicatement rougis ou plutôt encore verdit mes lèvres empoisonnés et réarrangé mes cheveux. Je me devais d'être présentable pour ma future femme. Oui, ma future femme. Elle le sera un jour. Malgré que nous ne soyons qu'amies pour l'instant.

Je l'attendais. En bas de la fameuse banque, le regard dans le vide. Soudain, du bruit me fit penser qu'elle devait être sur le toit. Je ne m'étais pas tromper. Elle me fit signe. J'eus un sourire en coin. Ce qu'elle peut être mignonne quand elle veut.

LA laissant faire ce qu'elle savait faire de mieux, je rejoins rapidement les escaliers pour la rejoindre, mais je m'arrêtais à l'entente des cris.

Parfait.

Parfaitement fantastique.

Mais, je sentais que quelque chose n'allait pas. J'avais entendu ce sanglot dans sa voix si tendre à mes oreilles...


Quelques minutes plus tard, deux couettes et un visage d'ange apparu. Je m'approchais alors du butin ( et je ne parle pas de l'argent), de façon plutôt séductrice. Mes mains venant se placer sur les hanches de mon arlequine.

- Tu as fait du terriblement beau boulot comme d'habitude, mon ange déchu. Comment est-ce que ce crétin peut t'ignorer autant, nom d'un petit pois?

JE finis par déposer un baiser rapide sur ses lèvres rosées, avant de sourire. C'était ma façon de lui dire merci. Elle en avait l'habitude. Je n'attendais maintenant que ce rire si délicieux à mes oreilles.

- Dépéchons-nous de quitter cet endroit immonde. J'ai besoin de soleil et tu sais qu'une plante deteste les intérieurs clos...


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Avatar : Christian Bale
Bruce Wayne
The Dark Knight
Bruce Wayne
MessageSujet: Re: délicates et désinvoltes (bruce & ivy)   délicates et désinvoltes (bruce & ivy) EmptyMer 15 Mar - 15:51

Délicates et désinvoltes



Il fallait le leur reconnaître : Harley Quinn et Poison Ivy avaient eu la bonne idée de planifier leur braquage en début de soirée, à une heure où le soleil brillait encore au-dessus de Gotham, et où les chauves-souries n'étaient techniquement pas encore de sortie. Seul un chiroptère dérogeait à cette règle, et uniquement parce qu'il avait eu vent des projets des deux criminelles. Une patrouille de la nuit précédente avait amenée le chevalier noir à stopper un cambrioleur qui, en échange d'un traitement de faveur, s'était fendu de quelques confidences (Ted Carson, bien que mauvais voleur, n'était pas dénué de talents pour espionner les conversations d'autrui dans les bars).

Bruce aurait souhaité disposer de plus de temps avant une nouvelle rencontre avec l'éco-terroriste rousse ; comme Alfred ne cessait de le lui rappeler, leur confrontation à la Royal Product Industry avait démontré au justicier de Gotham qu'il manquait encore de préparation, pour s'opposer aux métahumains. Fort de cette expérience, ses séances d'entraînements quotidiennes incluaient désormais des exercices poussés en méditation, visant le renforcement mental... Un ajout dont il ignorait encore l'étendue de l'efficacité (et son majordome ne s'était pas franchement montré favorable à une mise en pratique si prématurée). Alfred, lui, avait suggéré l'utilisation d'un masque respiratoire, combiné à une injection préventive de sérum neutralisant les toxines. Hors, si son protégé n'avait pas nié la pertinence d'un kit anti-poisons à sa ceinture, il savait que tous les poisons ne nécessitaient pas d'être inhalé. Par simple contact avec la peau, Ivy pouvait le droguer, et il n'existait pas de remède aux phéromones. Face à certains pouvoirs de la maîtresse des plantes, seule une volonté inflexible garantirait à Batman d'en réchapper vivant.

Je reste convaincu qu'un avertissement anonyme au GCPD aurait permis de régler cette affaire sans nécessité votre implication...

Les grognements boudeurs du britannique dans son oreillette n'entamèrent en rien la résolution du combattant du crime, qui imaginait mal l'intervention de simples policiers (même parfaitement équipés et préparés) venir à bout de deux criminelles aussi volatiles et meurtrières que du gaz Sarin. Accroupi dans une réserve où étaient entreposés tous les accessoires de bureau hors d'état de marche, le Détective suivait l'évolution du braquage via une micro-caméra implantée plus tôt dans la pièce principale. Avant de pouvoir intervenir, Bruce attendait qu'Harley et Ivy se soient suffisamment éloignées des otages, sinon, l'une ou l'autre se contenteraient de les mettre en joug pour le réduire à l'impuissance. N'ayant pour l'instant que la blonde sous les yeux, il en conclut que la rousse surveillait les arrières de sa partenaire... Et souhaita qu'elle ne mette en place aucune contre-mesure qu'il ne puisse pas voir actuellement. À la seconde où l'adoratrice frénétique du Joker quitta de vue les otages, Batman sortit de sa cachette dans un doux froissement de cape, filant à pied vers les escaliers, le regard déterminé. Il adressait régulièrement par geste la consigne de rester immobile et silencieux aux otages, tablant sur la vitesse pour éviter qu'un imprévu ne signale son arrivée.

Particulièrement visible, en l'absence des ténèbres nocturnes, la chauve-souris se rabattit sur la discrétion sonore pour minimiser ses chances d'être repéré. Marchant aussi vite qu'il le lui était permis sans produire le moindre son, le chevalier noir intégra la cage d'escalier roulé en boule, ouvrant et fermant délicatement la porte. D'en-dessous lui parvinrent les échos d'une voix féminine et familière. Celle d'Ivy. Le temps que le justicier se positionne de manière à observer ce qui se déroulait plus bas, les deux complices en étaient venues à s'enlacer, la rousse déposant un fugace baiser sur les lèvres d'Harley. La possibilité que l'écologiste extrémiste ait forcé la main de sa partenaire en la droguant vint à l'esprit du Détective, qui n'eut pas le temps d'y accorder plus de réflexion. Les braqueuses s'apprêtaient à s'enfuir. Entendre Ivy se plaindre de l'exiguïté des escaliers confirma à l'observateur tapi plus haut qu'il ne trouverait pas meilleur endroit pour affronter la métahumaine. Sa main expédia adroitement un projectile fumigène aux pieds des deux femmes, tandis que lui-même s'ancrait à la rambarde pour se laisser descendre en rappel, tête en bas, droit dans le nuage de fumée. Sans un mot, le combattant du crime referma ses bras là où se trouvait Harley, juste avant que la fumée opaque ne la recouvre, et activa la remontée mécanique de son grappin, sentant sous ses doigts la présence de sa prisonnière, qu'il ramena avec lui à l'étage où se trouvaient les otages. Durant l'ascension, une main musela la criminelle, l'empêchant de signaler sa position à l'Empoisonneuse.

Sans douceur, Batman plaqua sa proie ferrée contre un mur en la tenant par le col de son costume, l'autre poing fermé et prêt à partir vers la tempe de l'Arlequin (qui portait étrangement son ancienne tenue).

Chut ! Ordonna-t-il à la blonde, la menace évidente d'un direct venant prévenir de ce qui arriverait si elle se risquait à émettre un son.

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