Avatar : Christian Bale The Dark KnightBruce Wayne Sujet: Bruce Wayne | Batman Lun 5 Sep - 18:42 Bruce Wayne
Effrayer plutôt que tuer Surnoms : Détective, Chevalier Noir, BatsyNom de ton alter-ego : BatmanÂge : 43 ansDate et lieu de naissance : 19 Février 1973, Manoir Wayne de GothamSituation matrimoniale : Célibataire avec enfants.Casier judiciaire : Vierge sous Bruce Wayne. Profession : PDG de Wayne EntrepriseGroupe désiré : HeroesPersonnalité
Il n'existe pas des milliers de manières pour faire qu'un homme puisse affronter la lie de l'humanité sans y laisser sa vie ou son intégrité psychique. Bruce Wayne est un homme qui vit avec le poids de chaque échec sur ses épaules, et investi d'une volonté inébranlable pour donner un sens à ses traumatismes. Il déborde d'une compassion qui l'aide à déterminer avec quel degré d'implacabilité il doit punir un malfrat, mais traine dans son sillage un incurable pessimisme. Tout en conservant sa foi en la nature humaine, le milliardaire de Gotham envisage toujours les pires scénarios, sa prévoyance et sa capacité d'anticipation étant généralement ce qui lui permet de faire la différence face à un super-criminel en roue libre. Du fait de son statut d'orphelin et de sa jeunesse passée à ruminer son impuissance, Batman a tendance à être mélancolique, secret et renfermé. Justifiant son isolement par ses responsabilités, il n'admettra pas qu'un monde où règne le bonheur et l'insouciance lui serait insupportable, car il a depuis longtemps perdu sa capacité à être véritablement heureux. C'est un chevalier noir idéal pour Gotham, car il est trop tenace pour abdiquer de guerre lasse, trop amer pour se laisser séduire par des promesses, et trop marqué par la perte de ses parents pour céder à la moindre pulsion meurtrière. Hélas, le jour où Gotham sera purgée de sa criminalité sera également le jour le plus triste pour l'héritier des Wayne, car il sonnera sa lente et pénible agonie dans la froideur d'un isolement social auto-infligé.
Capacités
Batman n'est qu'un homme déguisé en chauve-souris, sans super-pouvoirs. Il a toutefois formé son corps et son esprit à de nombreuses disciplines, en apprenant les arts martiaux aux quatre coins du monde (karaté, capoeira, kung-fu, krav-maga, ju-jitsu, sambo, savate, boxe) afin de s'adapter à son opposant. Il parle Anglais, Français, Japonais, Espagnol, Allemand, Russe, Mandarin et Arabe ; a appris l'art de l'infiltration au sein d'une académie ninja, celui de la traque au côté d'un bushman australien, des techniques d'auto-hypnose et d'évasion avec un célèbre prestidigitateur... Très intelligent, Bruce a (sous des alias) décroché dives diplômes en criminologie, physique appliquée, sciences économiques et biochimie. Son surnom de Détective s'explique d'ailleurs également par sa très bonne mémoire, qu'il entretient constamment, à l'instar de sa forme physique. Athlète de niveau olympique, ce sont son endurance, son agilité et sa force musculaire qui sont mises à rude épreuve lorsque, une fois son costume noir enfilé, il patrouille dans Gotham. Le déguisement du chevalier noir s'apparente à une armure sombre intégrale composée d'un alliage opaque de fibres de carbone combinant solidité et légèreté pour dévier les lames, atténuer les chocs et limiter la pénétration des balles de petits calibres. Dotée d'une cape semi-rigide, la tenue permet à son porteur de planer sur de longues distances, à condition de profiter de courants aériens adéquats, et n'entrave pas sa liberté de mouvements. Richissime, Bruce Wayne met à profit ses ressources pour doter son alter-égo du summum de la technologie contemporaine, s'octroyant fréquemment quelques prototypes extrêmement coûteux qui finissent souvent en miettes (des miettes de millions de dollars). Virtuellement infini, l'arsenal standard du justicier se compose de projectiles à courte distance (les batarangs), d'un grappin lui permettant de se propulser vers les hauteurs ou d'attirer des objets dans sa direction et de bombes fumigènes. Suivant les besoins, il s'équipe de gel explosif, d'un décodeur universel longue portée, d'une tyrolienne portative, d'armes soniques... Le masque de son costume incorpore un communicateur relié à la Batcave, ainsi que divers filtres pour améliorer sa vision, et un micro servant à modifier sa voix tout en l'amplifiant au besoin. Afin de circuler au plus vite sur le lieu d'un incident, la chauve-souris de Gotham possède toutes les déclinaisons possibles de véhicule, du deux-roue à l'aéronef en passant par le submersible et, naturellement, la voiture ; tous sont pare-balles, armés, pilotables à distance et équipés de systèmes ultra-perfectionnés.
L'Odyssée du Chevalier Noir
Il court dans Park Row, sa cape flottant derrière lui. Intuitivement, le héros de Gotham devine qu'il doit être environ onze heures moins le quart, puisque quatre minutes plus tard, la tragédie aura lieu, comme elle avait eu lieu trente-cinq ans plus tôt. Sur sa droite, il aperçoit une affiche publicitaire pour les Grayson volants, une coupure de la gazette de Gotham vantant les bourses de la fondation Wayne pour l'aide à l'éducation, et voit de loin la fin d'une compétition de gymnastique. La gagnante, radieuse, a la même chevelure rousse qu'avait son désormais grisonnant de père, dont l'insigne étincelle à la lumière des projecteurs. Il devrait appeler la Batmobile, ou ordonner à Alfred de lui envoyer le Batplane ; même en planant avec son grappin, il accélérerait significativement sa vitesse de déplacement. Mais voilà, il n'en fait rien, pour une obscure raison ; la même obscure raison qui lui fait tourner le regard au moment où la championne de gymnastique tombe de l'épaule de son père, qui sanglote devant sa fille désormais paralysée. Une explosion retentit sur sa gauche. Un instant, il y jette un œil, voit une silhouette bleue et rouge filer vers un géant gris, puis mourir en silence dans l'étreinte du colosse monstrueux. Les larmes lui viennent, mais il se contente d'accélérer sa course, non sans entendre Lois Lane pleurer dans son dos, et les médecins annoncer à Jim Gordon que sa fille adoptive ne marchera plus jamais. Alfred lui hurle qu'il a tort de s'acharner, mais ses jambes refusent d'obéir. Il doit continuer. Le Joker est en vue, pied-de-biche à la main. Bruce va pour saisir un batarang, mais voit que sa ceinture multifonction a disparu, et que c'est Harley qui la brandit, avec un sourire narquois. Ce n'est qu'à ce moment qu'il réalise son état épouvantable : des coupures lui saignent au visage, son torse est douloureux d'hématomes et d'impacts de balles, une migraine aigre trahit sa sévère hypoglycémie. Une odeur de fumée, de poudre et de sueur lui monte aux narines, et, en dépit de son besoin d'inhaler, il gaspille son oxygène en rugissant des objections. Batman hurle, lorsque le clown lève son arme au-dessus du crâne de son deuxième fils adoptif, un gosse à peine plus jeune que lui qui, à huit ans, perdait père et mère. Tout se fond dans le noir. Alfred, Clark, Barbara, Jason, Martha et Thomas Wayne... Tous lui hurlent avec ferveur d'agir, de faire quelque-chose, n'importe quoi, pour sauver son élève, le Robin qu'il avait pris sous son aile... Mais son corps est trop lent, son cerveau comme paralysé. Bruce Wayne ne peut qu'observer, impuissant le sourire s'élargir, les traits du Joker fondre pour ressembler au tireur lambda de Crime Alley, et Harley Quinn japper de liesse, lorsqu'un son brutal, mélange de détonation et de choc, déchire le silence nocturne de Park Row. Dix heures du matin ? Vous êtes bien matinal... Le salua Alfred, au moment où il sortait de sa chambre. Généralement, je n'escompte pas vous voir sortir de votre tanière avant le début de l'après-midi. Quelle conquête d'une nuit justifie donc que vous vous leviez, si tôt après notre petite opération de démantèlement fructueuse ? Insinua le majordome de Bruce Wayne, non sans lui tendre une tasse de café. Ce trafiquant d'armes n'a pas dit son dernier mot. Gronda le quadragénaire, d'un air sombre mais coutumier qui n'alarma pas son ex-tuteur outre-mesure. En soupirant, Bruce avala sa première gorgé de caféine. Les yoguistes de Yavatmal m'avaient assuré que leur technique pour ressourcer le corps en trois heures de sommeil empêchait l'esprit de formuler des cauchemars... Lâcha le milliardaire, en consultant son téléphone au cas où Diana aurait tenté de le joindre dans sa courte période d'indisponibilité. Voilà qui est bien de votre ressort, que de réussir à cauchemarder même lorsque ce n'est pas possible. Commenta l'infatiguable britannique. Du reste, M. Sundance nous a tout de même quittés avec un stock d'armes en plastiques totalement inopérantes, et A.R.G.U.S. aux trousses. Il n'y a que vous, monsieur, pour vous projeter dans le futur, au lieu de savourer cette victoire. Un vendeur de mort international qui est mis en déroute ! Certains y verraient une belle victoire, d'autant que je me suis laissé dire que cette crapule était repartie sans la moindre marque sur sa peau. Les belles victoires , Alfred, je les connais. Elles se soldent par la mort d'un ami ou d'un membre de la famille ; tant qu'on en est pas là, il ne peut être question que de petite victoire. Contra le PDG des entreprises Wayne, qui avait pourtant triomphé de la Ligue des Assassins, neutralisé les complots d'Hugo Strange, stoppé (de nombreuses fois) le Joker et ses suivants dégénérés, sans compter les nombreux délits et crimes interrompus par son alter-égo de noirceur ailé. Vingt ans, Alfred. Deux décennies que j'opère à Gotham, après avoir été formé par les meilleurs experts de leurs disciplines, et parcouru le monde. J'ai vu le crime sur tous les continents, observé de quelle manière on le combattait en fonction des mentalités. Avant que Jason... Avant qu'ils l'assassinent, je croyais encore avoir fait la différence, à moi seul. Le majordome partagea l'air grave de son pupille. Silencieusement, il essuya ses lunettes sur le devant de son veston, devinant qu'il ne pouvait rien dire ou faire pour l'instant. Alfred savait que son employeur et protégé repensait aux années où le Batman avait raccroché la cape, submergé par la culpabilité. Une période où le crime avait pu reprendre son souffle, et son essor. Mais non . Il aura suffit que je m'efface des radars, que je fasse ce que la justice me répétait, à savoir laisser la police combattre le crime, pour que la moitié de ma vie soit réduite à néant ! Le GCPD est de nouveau gangréné par la corruption, drogues et armes du marché noir envahissent nos rues comme à l'époque de Carmine et Falcone, et je ne compte plus le nombre de sociopathes qu'Arkham a vu entrer et sortir de ses quartiers haute sécurité. Une petite victoire , Alfred. Argumenta le combattant du crime avec énergie, avant de laisser son regard errer vers l'horizon. C'est ironique, n'est-ce pas ? Que mon action la plus bénéfique pour l'humanité ait été de voir en l'être le plus bienveillant de notre pays une menace extra-terrestre à abattre... Maintenant, Diana et moi savons que les métahumains peuvent aider ceux qui les craignent, la Terre a son martyr pour immortaliser la notion d'abnégation, et Lex Luthor ne trompera plus personne sur ses intentions. Résuma le héros d'un ton mordant. Laissons donc aux grands hommes et aux métahumains les grandes victoires, dans ce cas. Fit le débonnaire gentleman, en allant dans le sens de son interlocuteur pour l'amener à la conclusion dont il avait besoin. Pour nous autres, gens de la norme et du quotidien, il n'y aura que de petites victoires. Des cambriolages interrompus, des violeurs arrêtés, des bombes désamorcées, des innocents sauvés... De minces exploits, au regard de la marche du monde. Mais parfois, ce sont des sommes de petites victoires, qui apportent les grands changements. Un policier non-corrompu que l'on aide à rester en place, une jeune femme investie dans la justice, qu'on ne laisse pas faire une croix sur ses rêves, un jeune garçon orphelin, qu'on aide à grandir loin du remord et de la solitude... Bruce Wayne aurait pu en faire de même. Contesta sans grande conviction l'intéressé, pesamment assis dans un fauteuil au dossier rembourré qui apaisait ses reins constamment malmenés. Bruce Wayne aurait été le troisième de sa famille à mourir de la main d'un tueur payé, s'il avait persisté à déranger sans se prémunir des retours de bâtons. Démentit aussitôt Alfred, ravi de sentir que ses mots portaient leurs fruits. Bruce Wayne est un masque qui sert à Batman, lorsqu'il souhaite se promener anonyme. C'est un PDG qui laisse volontairement les rênes de son entreprise à un homme de confiance pour qu'on le croit incompétent et paresseux, alors qu'il n'est ni l'un, ni l'autre ; c'est un nom et un visage que l'on sort devant témoins régulièrement, pour décrédibiliser les théories faisant du chevalier noir le fils de Thomas et Martha Wayne. C'est la figure légale derrière laquelle un jeune orphelin devenu grand peut abriter celles et ceux qui partagent son traumatisme, afin d'en ressortir grandis et armés, prêts de combattre la cruauté de Gotham. Dos à son majordome, celui dont on faisait subtilement l'éloge dévisagea son reflet. Devant ses yeux se trouvait un homme qui avait pensé qu'être meilleur que les criminels suffirait à inciter le citoyen à plus d'efforts. Puis était venu un constat grinçant : plutôt qu'une carotte, l'humanité préférait la motivation du bâton. Ainsi Bruce Wayne avait-il décidé de se faire l'avatar de la peur primaire, de ce noir dont on ne savait pas ce qu'il cachait. Lorsque ses antagonistes, les super-criminels, s'étaient multipliés, il avait perdu en aura, jusqu'à ce que ses méthodes ne deviennent brutales, expéditives, plus extrêmes. On ne redoutait plus de voir le Batman, alors il fallait donner à cette rencontre un parfum de menace. Risquer d'être marqué au fer rouge, par un symbole qui vous désignait comme une balance, et donc une cible pour les autres criminels, remplit ce nouveau cahier des charges... Mais amena le chevalier noir trop près du gouffre, si près que, quelques semaines durant, il s'était vu devenir une brute incapable de différencier menace et nouveauté. Combien de petites victoires, Alfred, pour rendre justice à mes parents ? Nous le savons tous deux, monsieur : une infinité. Mais il en faudra certainement un peu moins, si vous daigniez accepter les mains tendues.
Un peu sur moi
Pseudo : Aldritch Âge : 22 ans Comment avez-vous connu le forum ? Comme Batwoman : via un partenariat avec Heroes of Univers Un dernier mot : Chiroptère
Dernière édition par Bruce Wayne le Mar 6 Sep - 16:43, édité 3 fois